Article 222-33 du Code Pénal.

Le harcèlement sexuel, c’est le fait d’imposer à une personne de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui, soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.

Chaque mot compte… N’est-ce pas là l’explication du silence de la victime confrontée au mécanisme exigeant de la reconnaissance judiciaire d’une souffrance qu’il faut prouver sans ambiguïté ?

Les tempêtes médiatiques, dénonçant les actes et les propos attentatoires, au travail particulièrement (us et coutumes révoltantes du plus fort), les gestes ou avances explicites et inacceptables, brisent l’omerta d’un ordinaire douloureusement inavoué ou lâchement tu.

Selon qu’on l’y encourage ou qu’on le défie, l’appareil judiciaire et ses auxiliaires, mènent l’enquête et poursuivent méthodiquement les exactions des suspects, qu’ils n’épargnent pas.

Ce qui n’exclut pas la rigueur, non plus que le respect du droit et de la présomption d’innocence, pour ne pas succomber aux effluves de l’insinuation diffusées parfois sans fondement et/ou sous couvert d’anonymat. Pincées de jalousie, de vengeance, de dépit, intérêts financiers ?

Ni la presse, ni la rue, ni les meutes ne sont juges, sauf à bafouer les règles fondamentales de la démocratie.

N’ajoutons pas l’exécution sommaire à la violence de l’agression du harcèlement sexuel, car ce serait fatalement condamner la société à une double peine, par une autre forme d’atteinte au droit et au respect de la dignité humaine.

PS : Encore quelques jours

Loin des sunlights, twits et autres, les chemins de Katmandou croisent les autoroutes de l’information.

Viol, esclavage, violences, prostitution : Prix Carmignac 2017 du photojournalisme pour ces images, Lizzie Sadin témoigne du quotidien de femmes et jeunes népalaises. Quatre mois dans cet enfer pour une centaine d’images sur ce trafic humain parfaitement intégré dans la société népalaise. Ici aussi on conjugue au présent les verbes exploiter, abuser, maltraiter.

A voir absolument

http://www.lizzie-sadin.com/

Hôtel de l’Industrie Place Saint Germain des Prés

Jusqu’au 12 novembre

PACS – UNE FORMALITÉ ADMINISTRATIVE

A partir du 1er novembre, plus besoin d’aller au tribunal d’instance pour se pacser : Comme pour le traditionnel OUI, c’est à la mairie que l’on se pacsera.

L’enregistrement de la déclaration du Pacte Civil de Solidarité (PACS), la gestion de sa modification et sa dissolution sont transférés aux mairies.